CAN 2013 : une cuisine africaine, des ingrédients mixtes…une question de goûts!

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  Je me souviens que pour ma première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Burkina Faso, trois stades « suffisaient » à garantir l’organisation de cette belle compétition. On se partageait l’hôtel avec nos amis togolais et ivoiriens lors de l’édition suivante répartie en quatre stades et villes entre le Ghana et le Nigéria. Nous étions à la fin du vingtième siècle et à l’entame d’un nouveau millénaire…

  Quinze ans plus tard, on trouve une nation où l’on peut réserver son vol et louer sa voiture sur Internet. Les routes sont agréables, bien délimitées et leur signalétique éprouvée. Le choix de Guest Houses ou hôtels modernes et bien équipés est abondant. Il est aisé de trouver une connection wifi ou un smartphone dernier cri tout comme les organisateurs avaient l’embarras du choix pour au final nous offrir cinq stades d’une capacité comprise entre 41 et 94700 places!

Certains diront qu’il s’agit là de l’évolution logique des choses car nous sommes au vingt-et-unième siècle. Certes. Je rappellerai pour ma part que nous sommes tout de même sur le continent africain et que  -malheureusement-  s’il est possible sur le territoire de Mandela d’organiser des manifestations telles que les coupes du monde de rugby et football, cette réalité y est à ce jour une exception.

 

  Mais l’Afrique voit heureusement son football évoluer. On ne se contente pas que d’y évoquer des surnoms (« Super Eagles », « Bafana bafana », « Palancas negras » ou « Chipolopolos »). Non, il y a bien entendu du beau car ses cinquante-quatre fédérations luttent pour pouvoir afficher leurs étincelantes qualités, et ainsi faire partie de ce cercle des seize meilleures nations, où ils polissent leurs joyaux que sont leurs joueurs. On a aimé y croiser l’intelligence d’un Mark FISH, la rapidité gestuelle d’un Youssouf FOFANA, le charisme d’un Badou ZAKI, la puissance d’un Jules BOCANDE ou l’incomparable improvisation d’un Jay-Jay OKOCHA… Cette compétition phare du continent des Pharaons affiche à travers tout son folklore (ses particulières sonorités, saveurs, couleurs, chants ou danses) tout son bon goût et ses riches variétés.

La notion de plaisir est palpable; reste à comprendre pourquoi les qualités intrinsèques premières des Africains (le dribble, les qualités physiques, l’improvisation etc.) cèdent progressivement la place à la culture tactique bridant ainsi le talent pur. Serait-ce là l’influence de l’homme blanc?  Ce « colonialisme sportif » est-il souhaité, voire souhaitable? Du fait de ma double culture, je ne ferai qu’ouvrir le débat en rappelant que le français Claude LE ROY auréolé de sept participations est reconnu pour avoir dompté plus d’une nation.

 

  Au final, en pensant aux K. ASAMOAH, DROGBA, MAAZOU, BELHANDA, ADEBAYOR et bien d’autres, je me délecte à l’avance car je suis convaincu, et c’est le plus important à mon sens, que notre sport-roi, notamment grâce aux individualités que l’on connaît, aux -bonnes- surprises qu’on découvrira, nous permettra de vibrer pendant trois semaines. Et, à l’instar de l’Egypte ou du tenant du titre zambien, on constatera très certainement une performance collective majeure chez le futur vainqueur.

Vive l’Afrique, vive le football, vive la CAN!

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« Amateurisme », oui mais jusqu’à quand?

F. Mbango, la super-championne camerounaise

J’ai rencontré un gars, un compatriote camerounais qui me disait il y a quelques années:  »le sous-développement c’est dans la tête ». Tout juste, pensais-je dans mon for intérieur. Aujourd’hui, inspiré par les efforts consentis par les athlètes défendant les couleurs de leurs nations à Londres 2012, j’aimerais (lui) rétorquer que « le professionnalisme -en sport notamment- c’est dans la tête ». On est tous à suivre de près ou de loin l’événement planétaire que sont les J.O. De là me sont venues ou revenues à la tête plusieurs réflexions…

 En football, les Lionnes ont été éliminées après trois défaites. Je resterai positif en retenant que les résultats sur le papier se sont améliorés de match en match et Onguene (homonyme de Jean Manga, illustre footballeur et Ballon d’or africain, s’il vous plaît!) a clôturé cette aventure par un but qui comme on dit souvent  »sauve l’honneur »… Mais le bat blesse  lorsqu’on se rappelle que sa partenaire gardienne a déserté les rangs camerounais à l’issue du deuxième match  pour, certainement, rechercher une vie meilleure…

 Et on relance alors le débat du traitement des sportifs, ce qui me fait dire:  »arrêtons de parler de manque de moyens financiers! »

La judoka française Gévrise Émane -née à Yaoundé il y a 30 ans- domine la catégorie des -63kg (médaillée de bronze dans cette édition des Jeux) et ne roule pas pour autant en Ferrari; quelque chose me dit qu’elle a certainement un cœur de lionne!… Que dire de Mbango, la double championne olympique de triple-saut (2004 et 2008)  qui, face au manque de considération de ses dirigeants, s’en est allée défendre les couleurs de la France!?

 Non, le sport camerounais et notamment sa locomotive football n’avancent pas intelligemment. Les résultats sont l’affaire de tous bien que ce soit à l’athlète de concrétiser les efforts collectifs: des média qui se doivent de couvrir les faits avec plus d’objectivité (pour ne pas en dire plus); en passant par les consultants dont l’expérience n’est que sous-exploitée; des dirigeants qui se doivent, à défaut de nous l’annoncer, de s’ atteler à mettre en place une politique rationnelle et pérenne; des spectateurs à qui il faudrait expliquer que la présence et les encouragements lors des manifestations est indispensable à la performance; aux opérateurs économiques qui oublient que sponsoring et partenariat peuvent aussi être échangés directement avec les protagonistes etc.

 Je reste intimement persuadé que nombre de mesures incitatives pourraient motiver l’ensemble du mouvement sportif. 

Il n’y a qu’à guider le tout. Et l’émulation ne doit pas provenir d’un seul gouvernement dont les concitoyens espèrent et se délutent encore et encore….

Aller (re)chercher des titres et de la consécration demande autre chose que des démonstrations d’opulence et rappels à un passé glorieux. 

L’olympisme qui est à l’honneur ces jours-ci doit nous rappeler que des valeurs d’humilité, de considération d’autrui ou de don de soi doivent s’associer à la compétence et à l’organisation pour espérer donner demain le sourire à ceux qui se battent ou aimeraient pouvoir être réellement compétitifs et…ceux qui les soutiennent et croient en eux, le public.

 Qui veut aller loin doit savoir ménager sa monture…

 

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Crise économique, jalousie, bêtise: un sacré melting-pot!

Il y a depuis un an beaucoup de bruit et de débats menés autour d’individus débarquant dans la capitale française. Je pense ne pas comprendre ce qui dérange les gens dans le fait qu’une vedette du football vienne exprimer son talent en France.

Zlatan Ibrahimovic, puisque c’est de lui qu’il s’agit aujourd’hui, est très certainement dans un ensemble talent-image-notoriété le plus gros investissement qu’un club français se soit donné les moyens de réaliser. Les discussions peuvent tourner autour du rôle de cet élément sur le terrain voire dans un vestiaire mais pourquoi se focaliser sur son salaire? 12,5 millions d’euros annuels: c’est beaucoup, certainement non négligeable, mais ce n’est que le prix à payer pour s’offrir des superstars! 

A ce jeu des chiffres, on occulte les transferts couteux de Pastore et surtout -du défenseur- Thiago Silva qui émargera pour sa part, et d’après les sources, à 9 millions nets! Pourquoi n’évoque-t-on pas dans ce cas les 45 millions de dollars sur 4 ans du basketteur français Nicolas Batum? Il ne s’agit pas à ce jour d’un joueur majeur du championnat NBA et cet individu a pourtant le loisir de dépenser son argent hors de France mais aussi de représenter les Bleus aux prochains J.O. de Londres. Et alors?…

Quel rapport, me direz-vous? Pas grand chose si ce n’est que tout se mélange au point que les politiques s’en mêlent… Quel drame! Les « gens du Qatar » nous apportent du spectacle, donc du public; des salaires, donc des impôts; bref, de l’économie et on s’en offusque… On arrive presque à faire entendre à l’opinion publique que c’est immoral, comme si l’argent de Zlatan pouvait être redistribué sur plusieurs joueurs voire investit pour intensifier et améliorer la vie sociale de « malheureux » contribuables. On ne peut pas être plus à côté de la plaque!

Le championnat de France va être considéré à travers l’Europe, au minimum. Le club parisien se donne les moyens de se voir compétitif en Champion’s league, notamment. Les recettes vont augmenter, inéluctablement. Rien que du plus-plus-plus en somme. Tendons plutôt la main aux investisseurs de QSI qui suivent et respectent les règles fiscales et ne sont en rien responsables des déboires économiques de la France. L’argent vient d’ailleurs, en masse, c’est donc tout bénéfique; réveillons-nous!

Certains espèrent la chute de Paris (alors que c’est Montpellier le champion en titre) pour prouver que l’argent ne fait pas tout. Il s’agit pourtant d’un postulat bien établit… Il faut lire entre les lignes: le Paris SG se dote de moyens pour « exister » à l’échelon mondial. Comment lui reproche-t-on dans ce cas des investissements, certes colossaux, mais qui ne reflètent que le train de vie des grosses écuries européennes depuis des décennies?

Sans être un économiste, on peut affirmer que sans les Qataris, les problèmes sportifs et économiques ne seraient pas plus résolus par tous ceux qui vocifèrent contre ses sommes…nouvelles. Alors, laissons la place au jeu, c’est là trop de bavardages.

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Les spécificités du football africain: un mal ou un bien?

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Ma réflexion qui date, bien que je ne l’exprime qu’aujourd’hui, vient du fait que le constat est éloquent: les joueurs africains sont de plus en plus performants et décisifs dans les plus grands clubs au monde.

Certes, mais est-ce à dire que notre continent progresse? On constate un nivellement des forces qui a vu la victoire « surprise » de la Zambie dans une compétition, la CAN, où des nations comme l’Egypte, l’Afrique du sud, le Cameroun, l’Algérie ou le Nigéria entre autres étaient « absentes ». On parle ici de mondialistes. A contrario, Mali, Gabon, Soudan, Niger ou Guinée équatoriale (ça fait beaucoup!) ont fait parler d’eux par leur présence ou, mieux encore, leurs performances.

Mon débat du jour n’est pas sur la gestion globale du football du vieux continent -on débattra là-dessus une autre fois- mais plutôt sur les aspects techniques, voire tactiques, qui font qu’on reconnait spécifiquement un Africain.

Les qualités dominantes et reconnues sont la technique individuelle, la puissance athlétique, l’agilité… Les lacunes sont généralement d’ordre tactique, domaine où la discipline et la concentration font défaut.

Alors que doit-on faire? Permettre aux occidentaux de dénaturer nos joueurs? Les laisser leur inculquer le « tout-tactique » et les soumettre au « lâche ton ballon »? J’opterai pour ma part pour une évolution dans la formation de nos jeunes élites. Ce sont elles qui sont à même de pérenniser notre jeu.

On voit trop de matchs dans nos compétitions domestiques où l’on cherche à mettre en avant le positionnement tactique, matchs où l’on réclame en tribune des gestes spontanés et intuitifs alors que le banc de touche prône l’efficacité et se concentre sur le tableau d’affichage! Quid du beau jeu?

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Ne doit-on pas par exemple revoir la technique de frappe? Avez-vous remarqué à ce sujet le faible pourcentage de joueurs capables de frapper puissamment et efficacement au but en utilisant comme surface de contact le coup-de-pied? Vous êtes-vous demandé à quoi était dû le fait que nos éléments maîtrisent la couverture de balle, et ce quelque soit leur gabarit? Pourquoi cet propension à privilégier le défi physique?… Allez donc chercher les réponses à cela sur nos ères de jeu: petits espaces, avec des rebonds incertains etc. Je vous laisse méditer là-dessus…

S’il faut se concentrer sur un point, cela me semble être la formation de nos jeunes; oui, mais qui pour les former? Vu qu’on ne s’attarde pas sur la formation de nos formateurs et quand ces derniers ont de la qualité, on constate que ce sont souvent des Occidentaux! Et là, on revient sur la politique sportive et tout le tralala… Ne faut-il que des moyens financiers pour corriger cela?

Ah, notre chère Afrique!…

 

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YEKINI-BOCANDE: DEUX IMMORTELS

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Le football africain s’est vu amputé coup-sur-coup de deux immenses champions. Ils étaient tous deux d’illustres représentants de leur nation (le Nigéria et le Sénégal).

Tous deux représentent beaucoup de buts: « souliers d’or » de CAN ou championnat de France notamment.

Jules Bocandé a évolué entre autres au FC Metz et au PSG. En sélection, Claude Leroy l’a « coaché ». Les Sénégalais se remémorent encore de ses buts décisifs au Zimbabwe, synonymes de qualification à une compétition majeure, la CAN Egypt 1986. Et bien d’autres choses…

Yekini a évolué dans beaucoup de clubs, sur plusieurs continents, il a participé aux J.O., remporté une CAN (finaliste trois autres fois!). On se souvient qu’il a été sacré dans cette compétition, à deux reprises, meilleur buteur. Et bien d’autres choses…

Je ne saurais dire si c’est la nature de « chasseur de buts » qu’ils avaient en eux ou parce qu’il était acté et reconnu qu’ils s’inscrivaient parmi les gloires du football africain, mais je me sens proche d’eux et en ce moment de leurs familles, de leurs amis et ceux qui les ont soutenus. C’est un moment douloureux qu’il convient d’honorer en rappelant qu’ils étaient des modèles, pour moi le premier, et resteront immortels.

Adieu les frères…

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Messi, chasseur de stats!

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Au regard de la domination écrasante des Barça et Real sur les autres formations espagnoles et vu la lutte pour le titre de Pichichi réduite aux superstars Messi et Ronaldo, on peut avoir l’impression que le championnat d’Espagne n’est pas relevé. A l’instar du championnat écossais où le duel de Glasgow entre le Celtic et les Rangers fait rage années après années, le Real de Cristiano Ronaldo ne peut être défié dans sa conquête des titres domestiques que par le Barça de Lionel Messi.

Oui mais malgré l’exceptionnel pouvoir offensif des Merengue matérialisé par le buteur portugais, les Barcelonais sont à même de riposter par leur jeu collectif qui côtoie les cimes mais très certainement grâce à l’immensité du talent de son génie argentin. Lionel Messi, non rassasié par ses trois Ballon d’or, nous transporte vers des sommets jamais atteints. Comment fait-on pour atteindre la barre des cinquante buts dans une Liga où cinq de ses représentants occupaient les huit places restantes des compétitions européennes (deux demi-finalistes en Champions League et… deux finalistes de League Europa!), démontrant ainsi la compétitivité de ce championnat?

« CR7″ peut se vanter d’avoir dépasser la barre des quarante réalisations deux années de suite… Cependant le lutin de 24 ans est intraitable et le devance largement. Dans les championnats du monde entier, je doute de pouvoir constater telle performance. Il serait bon de fouiller dans les statistiques pour se rendre compte, si besoin, que nous vivons un rêve éveillé. Outre la performance individuelle, nous sommes certainement devant un fait qui se clarifiera dans le temps: Messi est le meilleur joueur de tous les temps! J’ose le prétendre et prédire que l’avenir nous le confirmera… 

J’entends déjà les voix de septiques qui fanfaronnent sur ses prestations plutôt ternes -jugement relatif- avec la sélection argentine. Je répondrais que c’est certainement le seul individu capable de battre le record « inaccessible » de Just Fontaine (13 buts inscrits en Suède 1958). Il lui faudra certainement être vainqueur d’une Coupe du monde ou gagner quatre voire cinq titres de meilleur joueur de la Planète. Je ne crois pas que cela soit au-dessus de ses potentialités. A ce jour, je suis pleinement convaincu que nous avons un véritable phénomène; un génie diront certains… Le meilleur, selon moi!

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YAYA TOURE, HERO MALGRE LUI…

ImageLundi se déroulait à Manchester, l’un des matchs les plus captivants de l’année, le derby « le plus important de l’histoire » (dixit Sir Alex Ferguson), dans l’un des plus beaux stades du monde, avec un enjeu énorme, sous le regard de 650 millions de téléspectateurs (selon les estimations), avec des stars reconnues telles Yaya Touré le meilleur joueur africain, dont je souligne ici la performance technique et athlétique.

Au-delà du résultat et la victoire de City, la symbolique de la présence de la star ivoirienne est l’élément qu’il faut mettre en avant… Il y avait tout dans ce match pour montrer aux Africains la marche à suivre, le chemin à emprunter pour garder l’espoir selon lequel l’Afrique doit être le continent du 21è siècle.

Tout d’abord, un -riche- championnat, qui a pour coutume de voir évoluer le meilleur « artiste » africain (mise à part Samuel Eto’o qui a refusé les avances de Mancini l’été dernier, depuis Hadji, lauréat 1999, tous sont passés par la Premier League) et constitue donc pour cela une vitrine de choix. Ensuite, l’antre des « Citizens », le City of Manchester stadium qui n’ a rien à envier à de nombreux stades africains, en témoigne le stade Soccer City de Johannesburg… 

On peut donc se dire qu’avec ses pays exportateurs de talents (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun ou Nigéria), cette affiche aurait pu être un peu plus colorée, sans que le spectacle n’en souffre. Il n’est pas non plus fou d’espérer qu’un tel programme puisse être offert, dans un de nos championnats domestiques; c’est à mon sens un avenir que nous devons nous atteler ensemble à construire dès à présent!

N’est-il pas possible de jouer sur une pelouse de qualité dès lors que soleil et eau sont en abondance? Ne peut-on pas créer une économie autour du sport de loin le plus encouru chez nous? Le modèle économique occidental ne peut-il pas être copié et adapté à nos réalités? Les enceintes sportives sont-elles les dernières préoccupations de nos peuples? La structuration de l’activité sportive est-elle inaccessible à nos neurones? Les dirigeants africains sont-ils hermétiques à toutes ces préoccupations? 

Je me dis que si les véritables protagonistes, à savoir les joueurs, étaient beaucoup plus nantis que les dirigeants, comme c’est le cas en Europe, alors, peut-être, il ne serait pas utopique de prétendre que l’Afrique, qui reste toujours à construire en football, pourrait véritablement profiter de ce sport qui a tout pour devenir La locomotive dans le processus de développement. En somme, commençons déjà par remettre le football aux footballeurs…

Si notre « porte-drapeau » Gnegneri a su pousser l’excellence jusqu’à -certainement- guider son club vers un sacre tant espéré depuis plusieurs décennies, nous ne nous devons pas uniquement l’encourager et le regarder performer mais nous retrousser les manches et réagir. Donnons-nous le temps d’y arriver mais décidons maintenant, tous ensemble, de progresser vers l’excellence. Je rêve d’un futur où les entraîneurs auront une adéquate formation, les arbitres garderaient leur intégrité, les supporteurs se contenteraient d’encourager et où les dirigeants ne chercheraient qu’à étoffer l’offre économique et technique.

Nous avons tous à y gagner. Que les décideurs décident…bien!

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